Histoire des Corbières

 

-  de la préhistoire à nos jours  -

La préhistoire    

Les Pyrénées n'existaient pas encore,  que déjà les Corbières étaient habitées ....   

... pendant 170 millions d'années,
 les dinosaures ont vécu dans la forêt subtropicale des Corbières Orientales.
A cette époque, si les Pyrénées n'avaient pas encore montré le bout du nez,
le massif de Mouthoumet était déjà un belle montagne, et la plaine de l'Aude un important bras de mer.

Les premiers habitants de Thézan, dont on retrouve les ossements et les oeufs dans la région, mesuraient 10 mètres de haut  et  mangeaient de l'herbe. Ils avaient un museau large et plat, qui leur a valut le surnom de  " dinosaure à bec de canard "    En fait ils portent le charmant nom d'Hadrosaures  ( Hadrosauridae corbariensis ).

Bien sûr les hardrosaures n'étaient pas seuls à arpenter les futures rues de notre village. On y croisait aussi à l'époque des tortues, des crocodiles, et autres reptiles volants style ptérosaurien.
  ( voir fouilles de Fontjoncouse ou Albas au musée de d' Espéraza ).

  Des fouilles dans la région de Thézan restent entièrement à faire ... alors paléontologues en culottes courtes, à vos pioches... et n'oubliez pas, qu'ici, vous marchez tous les jours sur des oeufs vieux de 70 millions d'années.

mais le temps passe... les grands reptiles du tertiaire ont disparu depuis déjà 5 millions d'années,
 lorsque nos Montagnes Pyrénées jaillissent enfin de terre ( - 60 millions d'années seulement )
    ... les Pyrénées 'jaillissent '  est un image pour livre d' écolier
Il faut quelques dizaines de millions d'années pour que nos paysages familiers prennent forme, et que nos rivières creusent leur lit actuel.
Il fut un temps où l'Aude, bifurquait à l'entrée de Carcassonne, et allait se jeter avec la future Garonne dans l'Océan Atlantique.

La Berre, faisait un coude à gauche à Ripaud. Elle arrosait Domos et Thézan, en  empruntant le lit actuel de l'Aussou. 

C'est à la richesse des alluvions déposées à cette époque par la Berre, que Thézan doit  de posséder aujourd'hui un des terroirs les plus renommés des Corbières. 
La Berre

C'est aussi l'époque où l'ancêtre du platane de la Couverte, voit défiler sous son ombrage, tigres aux dents de sabre, éléphants,  rhino, et autres curiosités exotiques,
dont un jour... un étrange bipède. .. 
 

 

c'est un primate de la famille des Hominidés, famille qui comprend en vrac, les chimpanzés, les orangs-outans, les gorilles, les homos (c'est nous), les bonobos et quelques cousins aujourd'hui disparus.
Notre bipède quitte l'Afrique il y a un peu moins de deux millions d'années en direction de l'Asie, puis de l'Europe où il arrive il y environ un million et demi d'années.  
Homme de Thezan

Depuis son arrivée il n'a jamais cessé d'habiter notre massif.
Cette continuité est un fait rare, que l'on doit à la clémence du climat.
Les Corbières sont toujours restées à l'écart des différentes étendues glaciaires que l'Humanité a connues. 

 Donc rien d'étonnant d'apprendre que les plus anciens squelettes d' homos de France, vieux de 450.00 ans, ont été trouvé dans la Caune d'Arago à Tautavel au milieu des Corbières.

                 HOMME DE TAUTAVEL
Homme préhistorique
des Corbières

 FEMME DE TAUTAVEL
Femme préhistorique
des Corbières

Caune du Mont-Agut
Caune du Montagut à Thézan


Quand  l' Homme arrive dans nos cavernes, telles que sans doute la Caune du Mont-Agut, il n'a pas encore domestiqué le feu.  

Toutes les fouilles sur les villages ou lieux environnants témoignent des progrès qu'il a accompli depuis cette époque.
( Fontjoncouse - Coustouge - St Laurent - Jonquières - Albas -   etc... )                                        à suivre

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Les romains :     

Thézanais de souche

Ici continue le long défilé de l'Histoire...

Au début de la romanisation, les Thézanais "de souche" sont le fruit d'un bon cocktail  : ...trois gouttes de Celtes, une grosse louche d' Elysiques, un chaudron d' Ibères, et voilà en deux coups de cuillère à pot, notre fond indigène.

  Romains, nous serons les premiers à le devenir dans les années -118

...Jules lui-même, un peu énervé en -52, par des gaulois peu coopératifs, assura en personne la défense de la Colonia Narbo Martius, première colonie provinciale romaine, située hors des frontières italiennes.
   Il avait compris, il y a 2000 ans, l'importance stratégique et commerciale du carrefour des axes Espagne-Rhone et Aude-Garonne 

 

Mais nul n'est parfait... la preuve les colons romains préfèrent importer leur vin du Sud de l'Italie, à grand renfort de navires chargés d'amphores, plutôt que de goûter au petit cru des Corbières.
A l'époque on ira même jusqu'à obliger les autochtones à arracher les pieds de vigne, qui pourtant ne servaient qu'à la consommation locale...
 Par contre le miel de nos Corbières était déjà très célèbre et recherché.
A Rome il était offert aux Dieux, et l'on dit qu'à Carthage il valait son pesant d'Or.

 

 

  ...Il s'appelait Titus, le brave colon auquel Thézan doit son nom.
Titus + le suffixe anum ( domaine ) = Tezanno   => Thézan
C'est simple à retenir puisque dans la région, tous les villages finissant par "an"
ont pour origine le nom du domaine d'un romain
( Fabius = Fabrezan, Lisinianus = Lézignan, etc... )
     

 Titus fondateur de Thézan
my name is Titus,
I am un romain

 Si on trouve trace écrite de Villare Tezanno, dès la fin du IX°siècle,
il faut attendre 1793 pour que la Corbière devienne les Corbières et voir apparaître le nom complet de " Tezan des Corbières ",
même si au temps de Louis XIV on disait déjà Thézan en Corbière.

 

Même les corbeaux savent que " Corbière " est composé du mot pré-indo-européen " Cor " qui signifie " Roc / Rocher "   ( Kar -> Kor -> Cor ), et du nom du fleuve la Berre, qui parcourt le massif.      ( fluvius Byrra ->  vallis corbaria )
Si le préfixe Cor ne pose aucune problème, il existe une variante sur "biéres, qui pourait aussi venir de Biera ( bergerie ), en souvenir des Elysiques qui colonisèrent notre région il y a 5.000 ans et dont beaucoup furent berger. Corbière, la Montagne des Bergers  ?  pourquoi pas...

Au moyen-âge, on appelait la Corbière ( au singulier ), uniquement la région qui correspondrait à notre massif taillé au carré.
Mais renommée commerciale viticole oblige, aujourd'hui le nom " Corbières " ( au pluriel ), déborde jusque dans le lit de la rivière l' Aude comme à Lézignan.

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Le moyen âge :       

            ...les siècles passent sous le soleil de Thézan

 
my name is Alaric,
I am un VisiGoth

....Les Romains sont devenus Gallos, puis Mégalos, puis suffisamment décadents pour être absorbés par les Visigoths.
( sans W please )
Moins barbares et beaucoup plus cultivés, que ne le racontent nos manuels scolaires, les Visigoths vont fonder ici, pendant trois siècles, le riche et paisible
Royaume de Septimanie.
Injustement oubliés de l'Histoire des Corbières, au profit d'un sanglant épisode des guerres de religion, il n'en reste aujourd'hui attaché au sommet d'une montagne, que le nom Alaric dernier Roi des Visigoths. 
( à lire
LES  VISIGOTHS )

Un jour on voit déferler dans un sens des arabes, qui représentaient à l'époque la civilisation la plus avancée de notre monde connu.

     I am un Sarrasin

 

...puis en sens inverse ce sont les Francs barbares du Nord avec Martel en tête, qui boutent les sarrasins hors des Corbières, lors d'une bataille plus importante que celle de Poitiers.

Totalement oubliée de nos manuels d' Histoire politiquement corrects, cette bataille est certainement le fait historique le plus marquant du passé de notre région des Corbières orientales.
( les gorges de Ripaud sont situées à moins de 10 km de Thézan  - à lire
la Bataille la Berre )

Après le passage des Francs et pas mal de massacres et razzias, il ne reste plus beaucoup d'habitants du coté de Thézan.
Les Carolingiens, feront appel aux Ispanis, pour venir peupler ce petit coin de royaume, un peu désert.
C'est ainsi que Charlemagne désignera des notables et réfugies Visigoths d' Espagne à la tête de Seigneuries.
Ainsi naquit Donos, Fontjoncouse, et la plupart des Chateaux qui jalonnes notre région. Il ne faut pas oublier qu' à l'époque la frontière avec l' Espagne ne passait pas les Pyrénées mais par les Corbières.
Juste retour des choses pour les Visigoths qui retrouvait les terres de leur ancien Royaume de Septimanie.

D' Ibères en Ispanis, faut-il s'étonner que la petite église autour de laquelle le village va s'enrouler en bastide, porte le nom de Sainte Eulalie, une vierge et martyre espagnole, née du coté de Merida ?  


               

Passons maintenant aux Cathares...

Puisque phénomène de mode oblige, l'Histoire des Corbières semble aujourd'hui
se résumer à la Croisade des Albigeois... remettons les pendules à l'heure....
 

  

Thézan et les Corbières Orientales dépendaient à cette époque du Vicomte de Narbonne, Seigneur de Villesèque et de Durban, qui comme l'archevêché et l'Abbaye de Fonfroide,  furent du coté de Simon de Montfort dès le début de " l' Épopée Cathare ".
Donc Thézan fut dès le début du coté de ceux qui massacraient les impis.
Cette croisade religieuse, avec ses atrocités bien connues, se termina par l'Inquisition et le rattachement de la contrée, à la Couronne des Rois de France...    ce qui était en fait le but final recherché

 Parfait Cathare

Juste un petit détail de l' Histoire...
Les Cathares n'avaient pas de croix,
et n'ont jamais construit le moindre château.

 

 

Mais alors, direz-vous, que sont ces Citadelles du Vertige qui font l'orgueil de notre massif ?
...Rien d'autre que des bastions militaires aux frontières des Royaumes de France et d'Aragon.
Abandonnés après le traité des Pyrénées en 1759, ils ne sont sortis des poussières de l'oubli que depuis une trentaine d'années, sous l'appelation commerciale de  
"Châteaux Cathares".
En fait il n'existe aucun
Château Cathare, et les touristes visitent des ruines de bastions militaires construits bien après bien leur disparition. Les guides touristiques ont enfin été modifiés et l'on parle maintenant de Châteaux du " Pays Cathare " (label commercial). 

 Rappelons par exemple, que la partie haute la plus spectaculaire du château catalan de Peyrepertuse fut construite sur le roc Sant-Jordy, des lustres après la disparition du dernier hérétique...

 

 

 Par contre la Bataille la Berre dont aucun guide touristique ne parle est elle un fait historique réel

Plus près de nous, la vallée de Thézan était gardée par trois châteaux forts pas cathares ....

Le Chateau de Montseret   dont l'important village était situé autour du château sur l'éperon rocheux de Rocalongua. Le castrum fut soudainement abandonné par ses habitants en 1550, et ne fut jamais plus habité. La raison n'est pas connue (la peste ?), mais il semble que tout fut fait pour faire oublier ce lieu maudit, ( jusqu'au  nom du lieu changé en bouisse =  lieu planté de buis). Le lieu haut en historique du Castrum de Moun Séré aurait mérité mieux.


Le nom vient de sereno, un petit oiseau migrateur africain ( guepier en français ) qui encore de nos jours vient nicher en haut de ce rocher. Une autre version donne le Mont Serein... mais serein ou sereno on reste dans les piafs.... Le village actuel dans la plaine beaucoup plus récent est dissocié de cette partie historique, dont beaucoup de pierre servirent à la construction du nouveau village.  On devine encore les magnifiques remparts, malheureusement démolis pour servir de remblai, à la construction de la voie de chemin de fer ...
Mabile, sa dernière petite princesse a du se retourner dans la tombe.
( lire :
le Château de Monséret )

 

Villerouge de la Panouse  devenue 'La Crémade'.
Il nous en reste les ruines du Château fort et une attachante petite église du X° siècle, bâtie sur l'étroite plate-forme d'un ancien site religieux
Une légende très romanesque raconte l'origine de ce village :
Une demoiselle de Montredon, fille du Seigneur de Caraguilhes, tomba amoureuse d'un forgeron du château. Bannis, ils s'établirent à la limite du domaine, fondèrent Villerouge et eurent beaucoup d'enfants...La légende veut que les habitants actuels, descendent pour la plupart de cette tendre mésalliance.   

 
Villerouge de la Panouse dit  "La Crémade"
( à l'arrière plan les Montagnes Noires )

 

Le Château de Donos  dont la consonance du nom témoigne d'une origine extrêmement ancienne. Thézan n'était encore qu'un hameau, que déjà Donos était une imposante forteresse, gardant au Sud l'entrée de la Vallée.
C'est vers l'an 800, que Gomezinde, Visigoth d'origine et soldat de Charlemagne, s'établit comme Colon sur les terres de Donos, Il construisit les deux enceintes fortifiées et le château fort sur l'éperon rocheux. Une Charte Royale datée de 859 et portant le sceau de Charles le chauve, confirme Gomezinde dans ses droits sur cette propriété de 4000 hectares.
Pendant 1000 ans le domaine appartiendra à la famille Martrin-Donos, descendante directe de Gomezinde. Depuis 1865, le domaine appartient aux descendants de Cros-Mayrevieille, sauveur de la Cité de Carcassonne. 


Donos
Le Château de Gomezinde, Chevalier de Charlemagne

 

On ne sait pas dans quelle mesure Thézan a échappé à la terrible peste noire, aux différentes famines, et à toutes les bandes de pilleurs et égorgeurs de tout poil, qui arpentaient la Corbière, alors aux marges un peu floues et mouvantes des Royaumes de France et d'Aragon. On peut seulement imaginer que si le village était fortifié, ce n'était pas uniquement pour faire joli.

                                                         les siècles passent, il est l'heure de tourner la page ....

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Les temps modernes :       

...l' Histoire continue....

A la fin du moyen âge Thézan est une bastide fortifiée,
avec en son centre la vieille église de Sainte Eulalie.
En 1720, le village compte 67 bâtiments 

La bastide

 C'est avant tout un village pastoral,
ou moutons et chèvres tiennent la plus grande place. Cette tradition millénaire, survivra jusqu'à notre époque

Les moutons à la source

 


Les moutons et les bergeries ici c'est normal. Par contre découvrir que nous fûmes une terre à blé, voilà une vraie surprise.

le moulin d'Arlette

L'Aude est sous l'ancien régime l'un des plus beau grenier à blé du royaume ( ref: Vilatges al Pais-Canton de Durban-Tome 1-Page89)
Si le blé arrive largement en tête, on trouve aussi dans l'ordre et dans les champs... de l'avoine, du seigle, de la paumelle, du méteil, de l'orge, du maïs, du sainfoin et de la luzerne.
En 1807, les champs de céréales couvrent 700 hectares uniquement sur le territoire de Thézan.

 

Inutile de dire qu'entre agriculteurs et bergers, le ciel n'est pas toujours limpide.
De cette époque, nous n'avons gardé que les ruines de quelques moulins à vent, et des noms de lieu évocateurs, tel que ' Vente farine '  ( lire Les Moulins de la Corbière  )


.... et la vigne dans tout ça ?

et bien la vigne on en parle et en produit peu. Elle est seulement cultivée, pour la consommation familiale, sur les pentes escarpées et rocailleuses, là où la culture des céréales est impossible. Le mot rendement n'existe pas encore, on cherche surtout à produire du vin de qualité, par l'introduction de cépages espagnols (Grenache et Alicante)
En résumé : Peu, mais du bon.


Tout va basculer très vite avec l'ère industrielle.
Pour les grandes villes, les usines et les mines, il faut du vin.... BEAUCOUP DE VIN

En quelques années,
le blé disparaît.

Dès lors dans les Corbières tout sera vignoble.

Thézan des Corbières
( surfaces en ha )

Année

Céréales

Vignes

1807

700

100

1882

10

1740

 

les vendanges de Nana

 

Cadastre de Thézan vers 1800

Ce plan cadastral montre Thézan il y a 200 ans.

Au coeur du centre de la bastide, le rectangle rouge marque l'église Sainte Eulalie, qui sera vendue et dont le clocher sera démoli en 1864.
L'édifice historique servira même plus tard d'étable...

La place de la mairie et la nouvelle église ( construite en 1860 ), n'existent pas encore. N'existe pas non plus l'axe principal qui traverse actuellement le village et qu'empruntera plus tard le tramway à vapeur. (Av. de la Mer et de la gare)

Le grand carrefour du village ne se situe pas à la Couverte comme aujourd'hui, mais à l'extérieur du village près de la source principale, actuel carrefour de la rue de la source et de la croix-rousse.
( en vert au bas du plan ).

C'est par cette croisée de chemins que l'on se rend à St Laurent (en bleu),  ou à Donos (en jaune), et au bas de carte vers Coustouge ou Fontjoncouse par le chemin de Poursan.

 C'est pendant la ruée vers la vigne, que le village va prendre sa forme actuelle, le long d'un grand axe principal ( D611 ), bordé de maisons avec portes cochères pour laisser passer charrettes et chevaux. Vers 1880, en plein âge d'or, la démographie galopante comptera plus de mille habitants,. Presque deux fois plus qu'à présent.

La consécration suprême viendra avec le train, qui fait de Thézan le plus important carrefour des Corbières...Que le petit train vienne de Narbonne, de Durban, de Mouthoumet ou de Port la Nouvelle, et où qu'il aille, il passe par Thézan.

Souvenirs... Souvenir....

Le temps a passé.
Les orchestres de Jazz ne fleurissent plus au coin des rues.

Du petit train à vapeur, il ne reste que l'ancienne gare, le nom d'une avenue,
et surtout le souvenir dans toutes les mémoires.

La mécanisation a balayé les chevaux, et parfois aussi les vendangeurs.
Mais aujourd'hui encore, 150 ans après son triomphe, la vigne reste la principale, pour ne pas dire l'unique, ressource du village.
                                                                           
   la suite est à écrire...

 

 

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