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Le jardin des Immortels ... et des touristes
Les
premiers marins, qui accostèrent dans l' île, refusaient de remonter à bord de
leurs navires, pour reprendre la mer et revoir leur pays.
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Déjà
au VI° siècle, le célèbre moine chinois
Po'li (très), décrivait
cette île comme le paradis tropical sur terre.

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Aujourd'hui
encore la magie est totale, et la fascination étrange de l'harmonie entre un
peuple et son île, reste miraculeuse dans notre contexte moderne.
(
moi
je trouve que tu causes bien mon riri )
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C'est la destination de rêve,
où tout est facile pour le touriste.  Mais
malgré tout, et comme dit toujours le beau riri :
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Il ne faut pas être hypocrite...

ce n'est
pas parce que c'est facile que c'est désagréable.
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Mais revenons à nos moutons...
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A
Bali, l'homme et la culture du paddy (le riz), ne
font qu'un.
Si les rizières
de Bali ( sawah ) sont si belles, et donnent
jusqu'à trois récoltes par an, c'est bien sûr grâce à
l'eau abondante, à la cendre des volcans, et à
Bhatari Sri, la déesse du paddy
Mais c'est aussi depuis plus de mille ans, grâce au
subak, sorte de système coopératif d'une rare
efficacité.
Dans
cette organisation collectiviste réussie, tout le monde
participe à la construction ou l'entretien des barrages,
des tunnels, digues,
aqueducs, écluses, canaux, etc.. qui font que
chaque parcelle est irriguée, et qu'à
Bali aucune goutte d'eau n'est
jamais perdue
C'est aussi le subak qui synchronise les semailles,
repiquages, moissons, et bien sûr les fêtes.
Chacun
reçoit à la moisson, le fruit de ses efforts, en
fonction de l'étendue de sa parcelle propre, et de son
travail. Personne n'est laissé pour compte, et chacun
mange à sa faim.
.....et cela dure depuis plus de mille ans..... (
ça
c'est bien dit, mon coco )
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On se lève tôt
à Bali, un peu avant mata
hari, c'est à dire vers 5 heures du matin... Un bon mandi
(bain ), dans la rivière pour se réveiller et ramener l'eau pour
la cuisine.
Quelques offrandes et fleurs pour la divinité du
foyer, puis madame part au marché avec fruits et légumes
du jardin, avant de rejoindre monsieur et ses canards dans la
rizière.
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| A midi on casse la croûte ( makan ) avec suivant les jours,
bebek
( c'est le canard ), ayam ( poulet rachitique ) , ikan
( poisson
plus ou moins déséché suivant arrivage ), et bien sûr du nasi ( c'est du riz ).
Ensuite on a sieste, petits travaux pratiques, avant de
retourner aux champs jusqu' au Mata Hari couchant ( vers
6 heures ).
Puis re-mandi, re-makan, et causette à la fraîche ou
petite danse. ...et voilà... selamat malam, sampaï besok
pagi every body
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Si
le sens de la collectivité est ici de mille ans
antérieur au communisme moderne, celui de
la vie privée de chacun est une priorité
plus importante encore. ... ...
Chaque
foyer possède son banjar ( son foyer,
sa maison, ker en breton ). En un mot,
son petit chez soi.
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Ici le domaine est privé, entouré de murs,
et la porte d'entrée à chicane, est plus qu'étroite.
Même
le chef du village ( le klian banjar ), ne peut y pénétrer
que s'il y est formellement invité dans les règles....
et encore...
Le
balinais, comme la plupart des proto-maltais, est à
l'image de son banjar. Il
dit oui à tout, mais dans son fort intérieur,
l'agitation du monde extérieur glisse sur lui,
comme la pluie sur une feuille de bananier.
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A
l'abri des murs extérieurs, on trouve toujours
la grange à riz, un hotel fleuri pour la divinité
du lieu, une porcherie et des chiottes coté mer,
un potager, un inventaire à la Prévert,
une cuisine enfumée au sud, des poules partout,
et au centre sous les arbres d' hibiscus, les balés,
sortes de préaux surélevés, avec
parfois une cloison pour la chambre.
(
pour ceux qui se sont endormis le balé
correspondrait chez nous à une maison d'habitation
)
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à suivre...
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Coté
météo, c'est simple :
Température minimum 26°
Température maximum 27° toute
l'année . La grande saison
des petites pluies va de Novembre à
Mars. La saison moins mouillée de Mai
à Octobre, sauf si El Nino en décide
autrement.
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