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L'île
est grande comme deux fois la France,mais moins peupée
que la Corrèze.
Il y a quelques décénies on y
vivait encore à l'âge du bronze.
C'est la
seule grande île sans volcan actif ->. Mais
si pas de volcan -> pas de cendre -> pas de cendre
-> pas de terre riche -> pas de terre riche ->
pas de paysan - > etc.. ... jusqu'au jour où
les technocrates déportèrent ici en masse
les paysans des terres riches de Java, pour venir cultiver
un sol improductif, dans un pays qui n'était
pas le leur.
.... On
connaît la suite.... . |
 BORNEO est
actuellement divisée, en plusieurs régions
: KALIMANTAN coté Indonésie,
BRUNEI coté sultans et milliardaires ,
et
en jaune sur la carte, les anciens royaumes des
Rajahs blancs, SABAH et SARAWAK



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Si l'on excepte au Nord le
légendaire
KINABALU, qui tel un Kilimandjaro
sans neige, pointe son sommet au dessus
de feu la grande forêt, le reste de l'île
n'est que vallonnement montagneux et plaines
de delta, parcouru de rivières et
fleuves (parfois 1000 Kms de long ), qui
sont les seules voies de troc, autour desquelles
s'est organisée la vie. |
n
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Le Dayak est à Bornéo,
ce que la crampous dour est à la
Bretagne.
Ici,
si
tu veux être un homme, mon fils, tu
ne reviendras au village de tes ancêtres,
qu' avec une tête fraîchement
coupée.
Plus la tête est grosse,
plus elle porte bonheur dans la maison,
et protège toute la famille des maladies |

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Ces grosses têtes sont
les invités d' honneur de toutes
les fêtes du village, mariages et
enterrements inclus.
Au repos, elles passent une
retraite heureuse, choyées et suspendues
dans un panier, à l'intérieur
de la maison.
Mais même chez les morts,
le pouvoir magique s'estompe, et rapidement
il faut repartir chasser une nouvelle tête
fraîche
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Voilà pourquoi chez
les Dayaks, la chasse aux grosses têtes,
est ouverte toute l'année, et oblige
les jeunes a aller se fournir chez
le voisin du village d' à coté.
Mais vu que dans le village
d'à coté, la tradition est
identique, imaginez l' ambiance des
bals champêtres du samedi soir...
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Dans le bentang ( longhouse ) on vit en communauté, à plus
de 100 dans une longue bâtisse sur pilotis, où
chaque famille a son espace.
Le chef habite au
centre du betang.
La femme occupe ici
un rang important, mais n'est pas chassée pour
sa tête.
Les Dayaks prétendent
d'ailleurs que les femmes n'ont pas de cervelle...
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Rien ne peut troubler un Dayak,
sauf de se voir offrir un siège. C'est
la pire insulte, que même une femme
ou un vieillard ne peut supporter.
Pour
connaître le goût de la Mort
Subite, inutile d'ouvrir une bière
Belge, dites seulement à un Dayak: "...asseyez-vous
je vous en prie "...
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Mais ce guerrier très
délicat, est également
plus coquet qu'une vraie jeune fille.
Il aime bien se farder le
zizi et le bout des seins, pendant que
madame fume le cigare enveloppé dans
une peau de banane.
Toujours dans la dentelle rose, sachez qu'il
existe un rapport étroit entre la
richesse du tatouage, et le nombre de têtes
réduites.
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Il n'y a pas que
les Dayaks, dans les montagnes de l'intérieur,
on y trouve aussi des pygmées, des
négroïdes ,
et aussi
des
Penans, des Ibans spécialisés depuis Magellan
dans le piratage maritime et autre prise
d'otage
(on en parle encore parfois aujourd'hui
dans le poste de la RTF ).
Coté malais,
je vous conseille fortement les Semangs
spécialisés dans les sarbacanes
et autres flèches empoisonnés.
Chez
les Semangs on rend son dernier
soupir par le gros orteil.
Si l'esprit restait
dans la tête, il aurait toutes les
chances de se faire dévorer,
par les fourmis ( Mambala ?), friandes d'yeux
et de cervelle.
Le
mort est ficelé, rasé et
peint en zèbre rouge et gris.
Puis, pour le prix d'un poulet, les pleureuses
viendront verser des larmes de crocodile
sur le ficelé bariolé. ( en
fait la grosseur et la sincérité
des larmes dépend de la taille du
poulet ).
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A l'image des
groupes folkloriques de nos
régions du monde moderne,
tout ce petit monde est resté
très attaché à
toutes les traditions du terroir.
Ne vous y tromper
pas, même si parfois la
transition fut pour beaucoup très
rapide dans le temps, ces peuples ont un grand
pouvoir d'adaptation, et sont
doués d'une intelligence
remarquable.
Capable d'apprendre
nos langues en quelques mois,
beaucoup de ceux qui sont "montés
en ville", sont aujourd'hui,
ingénieurs informaticiens,
ou médecins à
la pointe du progrès.
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Lorsque
le Sultan,
fier de son immense
richesse,
se fit annoncer à
l' Élysée,
dans
les années '60,
le grand
Charles se contenta de bougonner
: "..encore un roi
nègre qui vient chercher
des sous..."
Dans
la foulée,
et regagnant
furieux ses pénates, Sa Majesté
refusa de présenter son
billet d'accès au
préposé d' Orly
:
" Je suis le Sultan
de Brunei "...
"et moi
la reine d' Angleterre,
votre billet s 'il vous plaît
..",
répondit le
préposé que j'ai
bien connu.
Ces deux
anecdotes mirent fin pour plusieurs
décennies, aux relations
officielles entre nos deux grands
pays.
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Et puis
il faut parler de Brunei, qui
donna son nom à l' île
de Bornéo.
Ici on
est Sultan de père en
fils, sans discontinuité,
depuis le XIII° siècle.
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Il m'est
arrivé d'avoir en stage
des étudiants de ce riche pays.
Pour
cette jeunesse doré,
il existe un certain snobisme
à rester étudiant
jusqu'à la retraite.
Ils se baladent en jet, de la
vieille Europe aux universités
américaines, sans jamais
avoir besoin d'entrer dans la
vie active pour gagner leur
vie.
Ici,
ce
sont les étrangers qui
travaillent.
Les autochtones
peuvent vivre de leurs dividendes,
du premier biberon jusqu'au
dernier Coran. |
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C' est
l'un des 2 ou 3 pays, parmi
les plus riches du monde,
et
l'or du pétrole coule
à flot sur
les mosquées |

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...
et puis, il y a le niamouk....
Terrible, parmi les plus terribles des animaux féroces de la jungle impitoyable, celui dont le nom
seul, fait fuir les plus intrépides,
je veux parler et vous l'avez compris, du très
célèbre Niamouk du Sarawak.
Même les Japonais,
pourtant un peu Kamikaze sur les bords, renoncèrent
pendant la guerre du Pacifique à pénétrer
plus en avant dans BORNEO. Prétextant
la malaria, les jaunes ( et les moins jaunes ),
se faisaient porter pale.
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Quelques années
plus tard, le dictateur fondateur de "
l'unité
Indonésienne ", du à son tour,
face au
Niamouk, renoncer à annexer cette
partie de l'île de BORNEO.
D' autres îles,
comme TIMOR ou IRIAN JAYA, n'avaient pas la chance
d' être protégées par le
Niamouk.
Elles
furent envahies par le dictateur javanais.
Tous
les peuples qui vivent près de la nature
sont fondamentalement animistes.
Mais il
n'y a que dans l'île de BORNEO, que le Niamouk
( un moustique chez nous ),est un esprit
vénéré, dans lequel il est bon de se
réincarner.
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Coté météo, c'est simple :
27 à 30° toute l'année, jour et nuit. 2
saisons peu marquées : la grande saison des
grandes pluies toute l'année sauf la petite
saison des petites pluies en été.
Quand il ne pleut pas, l' humidité est de
100% et les Niamouks sont super contents. |
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